La consommation de cigarettes continue de chuter

Moins d’un Français sur quatre fume quotidiennement, la plus faible proportion depuis plus de 30 ans. Le vapotage a certes pris le relais, mais il reste plus marginal.

Tabac
La consommation de cigarettes continue chuter

Moins d’un Français sur quatre fume quotidiennement, la plus faible proportion depuis plus de 30 ans. Le vapotage a certes pris le relais, mais il reste plus marginal.

À l’approche de la Journée mondiale sans tabac, le 31 mai, l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en partenariat avec Santé publique €, dresse un état des lieux du tabagisme et du vapotage chez les Français de 18 à 75 ans. Après avoir fortement marqué le pas pendant la période du Covid, en 2020, la consommation de tabac a continué de baisser depuis.

La plus faible consommation depuis 1990

En 2023, plus de trois personnes de 18-75 ans sur dix déclarent fumer du tabac (31,1%) et même moins d’une sur quatre (23,1%) quotidiennement. En 2021, cette consommation quotidienne s’élevait à 25,1%, pour 29,4% en 2016. « Il s’agit de la prévalence du tabagisme quotidien la plus faible mesurée depuis la fin des années 1990 », affirment les auteurs de cette étude.

Cette désaffection est particulièrement marquée chez les chômeurs, qui restent malgré tout de gros fumeurs. Sans doute l’augmentation du prix du paquet a-t-elle eu une forte incidence. « Par rapport à 2021, la proportion de fumeurs quotidiens parmi les personnes au chômage a baissé de 10,1 points, de 45,8% à 35,7%, lit-on dans ce rapport. Cela réduit d’autant l’écart avec celui des actifs occupés qui était de près de 20 points en 2021 ».

Les fumeurs sont plus nombreux dans les milieux populaires que chez les catégories sociales les plus aisées, plus nombreux chez les jeunes moins formés que ceux suivant des études supérieures. « Les personnes sans diplôme ou ayant un diplôme inférieur au baccalauréat présentent un niveau d’usage quotidien du tabac nettement plus élevé (28,9%) que celles déclarant un diplôme supérieur au baccalauréat (16,6%), remarque l’OFDT. La prévalence du tabagisme quotidien est presque deux fois plus élevée parmi les personnes déclarant des revenus inférieurs à 1 160 euros que parmi celles dont le revenu est supérieur à 2 510 euros, 30,3% contre 17,0% ».

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