L'alcool est-il mauvais pour la planète?

Une bonne gueule de bois environnementale est à prévoir après avoir bu ces lignes.

Alcool

L’alcool est un véritable danger pour la santé. Jusqu’ici, rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous. Ce que l’on sait moins, c’est que les boissons alcoolisées sont aussi dangereuses pour notre planète. Pas d’ivresse, de chanson paillarde avec la Lune ou de coma éthylique en perspective pour la Terre, mais plutôt une dégradation de l’environnement importante, causée par la production de ces breuvages.

Certes, la question écologique n’est pas forcément la première chose à laquelle on pense quand on boit sa bière, tranquille, à la terrasse d’un troquet. Pourtant, le problème pourrait bien s’inviter à table un jour, vu l’impact sur la planète que peut avoir la production d’alcool en tous genres (vin compris, hélas). Attention: la gueule de bois risque d’être rude après la lecture, pour toutes celles et ceux qui se soucient de l’environnement, mais qui ne refusent jamais un petit godet.

L’alcool, c’est de l’eau (beaucoup d’eau)

Ce n’est pas l’alcool en soi qui a une empreinte écologique importante. L’alcool ne dégage pas directement de gaz à effet de serre et ne roule pas au diesel. Non, c’est plutôt sa production et sa distribution qui posent problème.

La forte pollution liée aux boissons alcoolisées est d’abord due à leur transport. D’une bouteille de tequila partant du Mexique à un shooter dans un bar parisien, il y a une trotte. Les divers emballages du produit sont aussi pointés du doigt. Bouteilles en verre ou en plastique, canettes: tout a un coût environnemental, et pas des moindres.

La forte consommation d’eau nécessaire à la production des ingrédients pour fabriquer ces liquides, sans oublier l’utilisation à outrance des pesticides, est aussi à prendre en compte. Cette même production d’alcool rejette également souvent des déchets toxiques, qui ravagent les sols. Prenons notre fameuse tequila du Mexique. Pour chaque litre produit, cinq kilos de pulpe et onze litres de déchets acides sont déversés dans les sols et l’eau environnante du pays de production, rapporte The Independent. Sacrée gueule de bois environnementale.

Voir la suite de l’article sur le site de Slate