L'alcool, un faux ami du sommeil

À première vue, prendre un verre ou même en prendre plusieurs semble être bénéfique pour le sommeil. Or, si l’alcool aide habituellement à s’endormir et à ne pas se réveiller durant les premières heures, il bouleverse le restant de la nuit...

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À première vue, prendre un verre ou même en prendre plusieurs semble être bénéfique pour le sommeil. Or, si l’alcool aide habituellement à s’endormir et à ne pas se réveiller durant les premières heures, il bouleverse le restant de la nuit, qui est alors caractérisé par un sommeil plus fragmenté, des éveils nocturnes et parfois un réveil matinal précoce avec incapacité de se rendormir. L’alcool est donc un « faux ami » du sommeil. Telle est la principale conclusion de la toute dernière publication de la collection Alcool et santé d’Éduc’alcool, consacrée aux conséquences de la consommation d’alcool sur le sommeil.

Nous connaissons tous la chanson « le bon vin m’endort… », mais si beaucoup de buveurs ont l’impression que l’alcool facilite le sommeil, il est clair que, même si l’alcool est un sédatif, il dérègle le cycle du sommeil, exacerbe certains troubles du sommeil et provoque des répercussions sur les périodes d’éveil.

L’ALCOOL N’EST PAS UN REMÈDE CONTRE L’INSOMNIE

Lorsque les personnes consomment de l’alcool avant de dormir, une faible dose a généralement peu ou pas d’effets sur les différentes phases du sommeil tandis qu’une dose élevée a des effets plus prononcés sur l’ensemble du sommeil.

Il reste que l’alcool est un piètre substitut au somnifère en particulier pour les personnes qui sont vulnérables à divers troubles du sommeil. Celles-ci ont tout intérêt à consommer avec modération, voire à s’abstenir de consommer de l’alcool avant de se coucher.

La consommation d’alcool peut exacerber certains troubles du sommeil, notamment l’insomnie, l’apnée du sommeil et les ronflements.

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