"Les consommateurs veulent être plus responsables" : les boissons sans alcool séduisent de nombreux Français

Pour des raisons professionnelles, religieuses ou bien de santé, les Français sont de plus en plus nombreux à essayer les cocktails sans alcool. Les professionnels constatent un véritable engouement. France Info.

Alcool

Des bouteilles colorées, un comptoir flambant neuf… L’enseigne Drinks&Co ressemble à un bar à cocktails classique. On retrouve pourtant sur la carte des « cocktails miroirs », à emporter pour le moment. Il s’agit de cocktails identiques avec et sans alcool« Cela n’a pas d’incidence, ou très peu, sur le goût et l’odeur de la boisson, assure Pauline De Pins, responsable du marketing de cette boutique, installée près de la gare Saint-Lazare, à Paris.

Exemple avec un cocktail Negroni. C’est une « grande prouesse, estime-t-elle, parce que le Negroni, c’est quand même un cocktail réalisé à base de trois alcools : le vermouth, une liqueur amère et du gin. Là, on a réussi à remplacer ces trois alcools par des alternatives. » Résultat : la boisson a la même couleur, la même odeur et quasiment le même goût.

Un marché en pleine expansion

Pour Pauline de Pins, cela s’explique car il y a très peu de différences entre un gin avec et un gin sans alcool. « Aujourd’hui, un gin est fait grâce à la macération et à la distillation de ce que l’on appelle des ‘botanics’ : du genièvre, parfois du concombre, des graines de cumin, de fenouil, de la rose… On s’imagine bien qu’en faisant uniquement intervenir un processus de macération ou de désalcoolisation du produit, le goût est forcément beaucoup plus facile à recréer sur ce type de boisson », indique-t-elle.

Dans cette boutique, 10% des boissons en vente sont des spiritueux sans alcool, comme de la bière ou du champagne. Il y a un marché à prendre, estime Marie-Laure Berny-Tarente, directrice générale de Drinks&Co. « On répond tout simplement à un besoin de nos consommateurs qui veulent être plus responsables, que ce soit pour des raisons professionnelles, religieuses ou de santé, mais aussi pour pouvoir mieux profiter de l’instant présent », explique-t-elle.

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