Les dépenses des jeux d'argent et leur concentration sur les joueurs problématiques

Jeux d’argent et de hasard

L’ hypothèse principale sur laquelle est basée cette étude, est qu’il existe une relation significative entre la concentration des revenus et les propriétés addictives du jeu avec trois sous-hypothèses :

  • Il existe une corrélation positive entre la concentration des revenus et la prévalence des problèmes
  • Il existe une corrélation positive entre la concentration des revenus et la part des revenus provenant des joueurs à problèmes
  • Il existe une corrélation positive entre la concentration des revenus et les dépenses excessives des joueurs compulsifs.

D’autre part, cette étude basée sur les données de trois pays : l’Allemagne, le Canada et la France et a utilisé le coefficient GINI, coefficient qui permet de mesurer les disparités dans une population donnée.

Les résultats indiquent de fortes relations positives entre le coefficient GINI et (1) la part des revenus provenant des joueurs problématiques, et (2) les dépenses excessives des joueurs problématiques. Les auteurs interprètent ces résultats comme un lien entre l’effet du jeu problématique – dépenses excessives et disproportionnées – et la concentration de la demande de jeux. Étant donné que le statut de joueur problématique est souvent inconnu, les décideurs et les opérateurs de jeu pourraient utiliser le coefficient GINI comme indicateur supplémentaire pour surveiller le risque social sur les marchés du jeu d’argent.

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Article repéré par l’IFAC-CHU Nantes