L'objectif principal de notre groupement est l'étude des facteurs de vulnérabilité et de protection à l'initiation et l'auto‐entretien des conduites addictives. Ainsi de la prévention des conduites addictives à la rechute des personnes malades et dépendantes, nous souhaitons chercher tous les marqueurs biologiques, psychologiques ou environnementaux qui influencent leur parcours afin d'améliorer la prévention et la prise en charge. C'est ainsi que cliniciens de l'Addictologie, Psychiatres, Psychologues, Pharmacologues, Chercheurs en Neurosciences, Chercheurs en Biologie, Biochimie et Génétique, Juristes, Médecins du travail, se retrouvent autour d'un ou plusieurs projets dans un souhait de recherche transdisciplinaire.
- Un même terrain d'apparition : les adolescents et jeunes adultes source de modélisation d'actions de prévention et de repérage de facteurs communs de vulnérabilité et de protection
- Un concept unique des addictions pour tous les groupes, permettant une modélisation comparative avec des modèles libérés des effets psychoactifs des substances source de biais
- Une même approche des divers groupes de recherche : croiser des regards (cross‐talk) de plusieurs disciplines autour d’enjeux de santé publique caractérisés par une grande cacophonie sociétale, tant sur le plan scientifique que médiatique et politique.
- Une implication de la pression sociale : les pressions exercées sur l’individu lui impose des stratégies d’adaptation à court terme, même au détriment de sa santé, et concourt à une augmentation de la fréquence de ces troubles.
- Un même type d’adaptation psycho‐comportementale : les conduites addictives avec ou sans substances peuvent être considérées comme diverses formes d’aménagement psycho‐comportemental d’une même problématique.
- Une évolution présentant des caractéristiques communes : la pathologie une fois enclenchée entraîne une adaptation structurelle difficilement réversible et source de conséquences multiples (biologiques, psychologiques et sociales) qui présente des traits communs source de modèles communs des mécanismes des addictions.
- Une évolution qui participe aux difficultés thérapeutiques entraînant une rupture de cette adaptation structurelle nécessaire pour arriver à la guérison.
- L’apport de nouvelles données physiopathologiques : les connaissances nouvelles dans le domaine des neurosciences (voies de signalisation hypothalamiques) et/ou du métabolisme énergétique (interactions entre le tissu osseux, le tissu adipeux et le cerveau) apportent de nouvelles perspectives pour la compréhension de ces troubles.
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