ALCOOL / L’ANPAA dévoile ses propositions anti-vin aux candidats

Fer de lance du lobby hygiéniste en France, l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) milite pour l’instauration d’un prix minimum sur les boissons alcoolisées, et d'un étiquetage des risques plus qu'exhaustif.

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À une centaine de jours des prochaines élections présidentielles, les groupes de pression demandent aux candidats de toutes les sensibilités de se positionner sur leurs sujets. Si les Vignerons Indépendants plaident pour une « consommation qualitative et responsable du vin », l’ANPAA vient de présenter cinq propositions « pour faire de la prévention et des soins en matière de conduites addictives une priorité du prochain quinquennat ». Deux recommandations visent particulièrement les boissons alcoolisées : la « mise en place d’une politique de prix minimum de l’alcool » et « rendre obligatoire l’information des consommateurs sur les boissons alcoolisées ».

Voyant dans le prix un frein à la consommation des plus jeunes, l’ANPAA milite pour le « Prix Unitaire Minimum » (ou MUP, d’après l’acronyme du dispositif écossais). Visant particulièrement les produits d’entrée de gamme, il s’agit d’« un prix plancher, fixé en fonction de la quantité d’alcool pur contenue dans un produit ».

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