Selon CONSTANCES, la vape permettrait une baisse du tabagisme et plus de tentatives d'arrêt.

Dépêche APM (Agence Presse Médicale)

Tabac

D’après des données de la cohorte française Constances publiées dans Addictive Behaviors, la vape est associée à une réduction du tabagisme à la fois chez les fumeurs récents et de longue durée.

Dans certains pays, l’usage de la vape dépasse désormais les traitements pharmacologiques et son recours est parfois même recommandé, comme au Royaume-Uni. Une véritable avancée pour un outil d’aide au sevrage dont l’efficacité a longtemps été discutée.

Les données de la cohorte Constances rassemblent plus de 200 000 personnes dont 5 409 fumeurs quotidiens. À un an de suivi, les participants fumaient en moyenne 3 cigarettes en moins par jour et plus d’un quart (26,5 %) avaient essayé d’arrêter au moins une fois.

Pour tous les fumeurs quotidiens ayant essayé la cigarette électronique, les données de la cohorte ont montré une baisse de la consommation de tabac avec 2,6 et 4,2 cigarettes en moins en moyenne par rapport aux fumeurs n’ayant jamais vapoté. En revanche, les personnes ayant arrêté de vapoter après un an de suivi ont augmenté leur consommation d’1 cigarette par jour en moyenne. L’analyse de la cohorte montre aussi que la vape encourage les tentatives de sevrage par rapport aux fumeurs ne l’ayant jamais essayé.

Toutes ces données permettent d’asseoir la cigarette électronique comme un véritable outil de sevrage efficace. « Des études comparatives avec les traitements pharmacologiques du sevrage tabagique permettraient de déterminer la place de l’e-cigarette dans la stratégie thérapeutique », concluent les chercheurs.