Tabac : quelle méthode pour arrêter ? 3 femmes témoignent de leur parcours pour en finir avec la cigarette

Trois femmes ont testé trois méthodes différentes pour arrêter de fumer : la thérapie cognitive et comportementale, l’hypnose et une prise en charge à l’hôpital. Elles se sont données trois mois pour y arriver. Retour sur les expériences de Mégane, Muriel et Marina.

Tabac
Tabac quelle méthode pour arrêter portraits de trois femmes dans leur parcours pour tourner le dos à cigarette
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Comment faire pour se passer de ce geste commun à tant de Français et ne plus fumer ? France Télévisions a choisi de suivre trois femmes qui ont opté pour trois méthodes différentes.

La thérapie comportementale et cognitive

La thérapie de Mégane consiste à remplacer ses automatismes par un rejet conscient de la cigarette. Cela s’appelle une thérapie comportementale et cognitive, une TCC. Ce jour-là, elle a son troisième et dernier rendez-vous avec un spécialiste pour, cette fois, arrêter les cigarettes.

« En fait, je me suis rendu compte qu’elles ne m’apportaient rien », constate la jeune femme auprès de Bernard Antoine, addictologue et tabacologue.

L’hypnose

Une autre thérapie non médicale connaît un certain succès : l’hypnose. C’est la méthode choisie par Muriel.

Jean Doridot, hypnothérapeute, mène la séance : « L’hypnose fonctionne par images. Quand vous dites ‘cigarette’, si la première image qui lui vient à l’esprit, c’est un cendrier froid, plein de mégots infects, avec une odeur de tabac froid répugnante, c’est là le côté presque magique de la chose. Il n’y a plus vraiment d’efforts à faire. Parce que la personne, sincèrement, va vous dire, ‘finalement, ça ne me dit plus rien' », explique-t-il.

Une prise en charge à l’hôpital

Marina a préféré quant à elle se tourner vers l’hôpital. À la différence des deux autres méthodes, cette consultation est remboursée par la Sécurité sociale. « J’ai besoin d’être accompagnée pour le faire correctement, en diminuant petit à petit et que ce soit définitif », explique la jeune femme. Avant toute chose, l’infirmière tabacologue l’aide à formuler ses besoins et ses objectifs, puis elle lui prescrit des pastilles à acheter en pharmacie.

« C’est très difficile de s’arrêter sans rien. C’est compliqué aussi parce que cela peut déclencher le sevrage tabagique, de l’angoisse, de l’anxiété, de l’agacement. Et donc, l’utilisation des substituts nicotiniques permet de réduire tous ces symptômes », souligne Julie Marty, infirmière tabacologue au Centre hospitalier des quatre villes Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

En savoir plus : France Télévisions.