Les attentats du 13 novembre 2015 en Île-de-France ont engendré un intérêt soudain pour le stupéfiant désigné depuis une trentaine d’années sous le nom de « captagon », que de très nombreux médias ont hâtivement qualifié de « drogue des terroristes ». On dispose de relativement peu d’informations pour comprendre le captagon, d’où l’apparition de théories plus ou moins fantaisistes qu’il est souvent difficile de démontrer ou d’invalider. La production de connaissances sur le phénomène est en effet fortement contrainte du fait de l’absence de données provenant des principaux marchés de consommation de cette drogue, dont les plus importants semblent être les pays du golfe Persique. Cela dit, un ensemble d’éléments fiables permettent de mieux comprendre ce qu’est et ce que n’est pas le captagon et de formuler une série d’hypothèses relatives à la structure de l’offre de ce produit et aux évolutions de sa production.
Captagon : déconstruction d’un mythe
Les attentats du 13 novembre 2015 en Île-de-France ont engendré un intérêt soudain pour le stupéfiant désigné depuis une trentaine d’années sous le nom de « captagon », que de très nombreux médias ont hâtivement qualifié de « drogue des terroristes ». On dispose de relativement peu d’informations pour comprendre le captagon, d’où l’apparition de théories plus ou moins fantaisistes qu’il est souvent difficile de démontrer ou d’invalider.
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