Drogues sur Internet : premier état des lieux de la situation en Suisse

image ©fotolia-strixcode La vente de stupéfiants sur Internet fait figure de changement de paradigme dans la vente de drogues illégales. En collaboration avec l’Ecole des Sciences Criminelles (ESC) de l’Université de Lausanne, Addiction Suisse fait le point sur ce que l’on sait de ce phénomène et sur le rôle qu’y joue la Suisse.

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La vente de stupéfiants sur Internet fait figure de changement de paradigme dans la vente de drogues illégales. En collaboration avec l’Ecole des Sciences Criminelles (ESC) de l’Université de Lausanne, Addiction Suisse fait le point sur ce que l’on sait de ce phénomène et sur le rôle qu’y joue la Suisse. Il en ressort que la vente de drogues sur Internet est une réalité dans notre pays mais qu’elle semble toucher encore peu de personnes et ne représente qu’une très petite partie du marché des stupéfiants. Il ne faut toutefois pas s’en désintéresser : le phénomène est certes modeste mais on ne sait pas s’il le restera.

Où trouve-t-on des drogues sur Internet, comment sont-elles vendues, quelle est la taille du marché et quelle est la place de la Suisse dans celui-ci ? C’est pour essayer de répondre à ces questions qu’Addiction Suisse et l’École des Sciences Criminelles de l’UNIL ont entamé une nouvelle phase de collaboration du projet MARSTUP (Structure et produits du marché des stupéfiants), cette fois sur mandat de l’Office Fédéral de la Santé Publique. L’équipe du Professeur Quentin Rossy de l’ESC a notamment analysé les données d’un cryptomarché et la littérature scientifique, alors que d’autres données ont permis d’éclairer les pratiques des usagers et les activités de la police dans ce domaine.

Peu de connaissances avec un focus sur les cryptomarchés

Il est possible de trouver et d’acheter des drogues à partir de nombreuses applications basée sur Internet, incluant les sites web, qu’ils soient dissimulés ou non, mais aussi les réseaux sociaux et les applications de messagerie. Les connaissances concernant l’ampleur du phénomène sont encore limitées, à l’exception des cryptomarchés qui sont souvent spécialisés dans la vente de drogues. Ces plateformes permettent de dissimuler les identités, les communications et les transactions par le recours à des infrastructures spécifiques (darknets), à des espaces du web qui ne sont pas ou peu régulés (darkwebs), à des communications cryptées et à des cryptomonnaies.

Plus d’infos sur www.addictionsuisse.ch

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