Autres addictions comportementales – Dossier comprendre les troubles alimentaires

La dysmorphophobie détermine le pronostic fonctionnel du trouble hyperphagique compulsif

Dans les ouvrages pédagogiques de psychiatrie, les symptômes dits « cardinaux » de l’anorexie mentale sont souvent présentés comme étant l’anorexie, l’amaigrissement, et l’aménorrhée, liste que les étudiants en médecine, friands de moyens mnémotechniques, peuvent facilement retenir grâce au triple A (rien à voir avec Standard & Poor’s bien évidemment). Pourtant, ces trois symptômes n’ont absolument rien de spécifiques d’une anorexie mentale, et se voit dans toute cause potentielle de réduction d’appétit et même d’amaigrissement majeur.

Les troubles alimentaires sous la loupe

Quels sont les facteurs de santé physique et mentale qui contribuent à l’apparition de troubles alimentaires chez les adolescents québécois ? C’est cette question qui est au coeur des recherches de Jessica Di Sante, étudiante au doctorat à l’Université Concordia, qui vient de décrocher une bourse de plus de 100 000 $ des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

TROUBLE ALIMENTAIRE / Le cerveau des personnes anorexiques ignore la faim

La boulimie ou l’anorexie sont associées à une modification neuronale chez les personnes qui en souffrent. Le Dr Guido Franck, chercheur en neurosciences à l’Université du Colorado (Etats-Unis), vient de mettre le doigt sur une particularité neuronale qui permet de mieux comprendre ce qui se passe dans le cerveau des personnes qui souffrent de troubles alimentaires.

Troubles alimentaires chez la femme autour de la quarantaine : similaires ou différents des troubles alimentaires chez les plus jeunes ?

Les troubles du comportement alimentaire (TCA) se développent généralement au cours de l’adolescence et c’est également à cette période de leur vie que la plupart des patientes sont prises en charge. Des études récentes indiquent que 5% des femmes autour de la quarantaine souffrent de troubles du comportement alimentaires et qu’elles sont de plus en plus nombreuses à être admises dans les centres de soins spécialisés.

L’alimentation émotionnelle et l’addiction à l’alimentation : le chaînon manquant entre détresse psychologique et prise de poids

Un nombre croissant de travaux ont démontré des liens entre l’alimentation dite émotionnelle (i.e., fait de moduler la prise alimentaire en réponse à un ressenti émotionnel plutôt qu’à celui de la faim ou de la satiété), des difficultés à réguler son alimentation et le poids. Dans le domaine de l’obésité et du surpoids, l’alimentation émotionnelle et l’addiction à l’alimentation (i.e., possibilité de développer une addiction vis-à-vis des d’aliments riches en sucre, en graisse et/ou en sel) sont des facteurs de risque potentiels de prise de poids, mais leurs mécanismes explicatifs exacts restent à élucider.

Antécédents de traumatismes dans l’enfance et troubles du comportement alimentaire à l’âge adulte : résultats issus d’un échantillon américain représentatif

Si les antécédents de traumatismes dans l’enfance sont des facteurs de risque bien connus de troubles de l’humeur, troubles anxieux, troubles de stress post-traumatique, troubles liés à l’usage de substance et de troubles de la personnalité, leurs liens avec les troubles des conduites alimentaires (=TCA) sont bien moins documentés.

Alimentation et dérèglements

A l’adolescence, 30% des filles et 20% des garçons déclarent se faire vomir pour contrôler leur poids. Chez certains d’entre eux, ce chemin les conduit à l’anorexie mentale ou à la boulimie. Nathalie Godart, pédopsychiatre à l’unité de recherche Trouble du comportement alimentaire de l’adolescent de l’Inserm, nous explique à quel moment parents et médecins doivent tirer la sonnette d’alarme.

Anorexie, boulimie : nouveaux concepts, nouvelles approches

Livre de Sophie Criquillion et Catherine Doyen qui se veut ouvert sur de nouvelles approches thérapeutiques, aussi intéressantes les unes que les autres dans leur complémentarité, au service d’une amélioration de la qualité de l’offre de soin, de la qualité de vie, et dans la perspective d’un meilleur pronostic.

L’anorexie, une maladie qui n’est pas que dans la tête

L’anorexie mentale ne serait pas seulement une pathologie psychiatrique, mais serait aussi due à un dérèglement dans la façon dont le corps stocke et brûle son énergie.