Quand les femmes sont addicts au sexe
C’est un phénomène occulté, moins répandu que chez les hommes, mais le sexe peut aussi devenir une drogue pour les femmes. Le phénomène serait en constante progression. « S’il n’existe pas de statistiques officielles sur l’addiction sexuelle au féminin, il y a en revanche plus d’études sur le comportement sexuel excessif, voire compulsif. On parle, dans ce cas, d’un ratio femmes-hommes de 4 pour 1 en moyenne », explique le spécialiste. Et de préciser que ces chiffres ne reflètent pas forcément une réalité, car les femmes n’osent pas aborder le sujet, un peu comme l’alcoolisme il y a encore cinquante ans.
David Reynié – porno addiction : nouvel en jeu de société
La pornographie demeure un sujet tabou. Il semblerait qu’une forme de bienséance mal placée l’ait exclue du débat public. Phénomène de masse qui, dans la société de l’Internet, a pris une ampleur colossale, il s’agit désormais d’un thème majeur, aux ramifications nombreuses et aux effets insoupçonnés.
Le but de cette étude est de mettre en lumière le problème capital que pose la consommation de contenu pornographique haut débit et de proposer une solution afin d’en enrayer les effets négatifs sur la relation à soi et aux autres.
Chemsex, la nouvelle et dangereuse tendance du sexe gay
Dans la novlangue gay, le chemsex est de plus en plus inscrit aux frontispices des profils de sites de rencontres, et plus encore dans les préoccupations associatives de lutte contre le VIH et contre les dépendances. Chemsex = substances chimiques pendant et pour les relations sexuelles. La multiplication – une augmentation non quantifiable – des cas de morts par overdose lors de sex parties ou de soirées clubbing pose question.
Les jeunes, la sexualité et la violence
La jeunesse, la sexualité et la violence ont au moins un point commun : ce sont des catégories qui sont tenues sous haute surveillance. Les grands interdits sexuels ont faibli dans nos sociétés et la sexualité juvénile, détachée du cadre affectivo-conjugal, est aujourd’hui admise. Mais les normalités sexuelles, loin d’avoir disparu, sont en réalité multiples et elles ne vont pas toujours dans le sens d’une sexualité égalitaire (entre les sexes) et adaptée (suivant les âges).
La scène chemsex de Londres vue de l’intérieur
L’an dernier, deux procès ont mis en lumière le côté obscur de la scène chemsex londonienne : celui de Stephen Port, condamné pour le viol et le meurtre de quatre jeunes hommes dans l’est de Londres, et celui de Stefano Brizzi, condamné pour avoir partiellement mangé le cadavre d’un policier de la ville avant de le dissoudre dans de l’acide.
Les deux tueurs ont utilisé le chemsex – des soirées gays, souvent organisées via des applications de rencontres, où le sexe est associé à la prise de méphédrone, de GHB et de crystal meth – comme une justification à leurs meurtres sordides.