Dépendance au sexe : quatre hommes témoignent
D’emblée, une question vient à l’esprit : pourquoi ? Oui, pourquoi quatre hommes de l’ouest de la France ont-ils accepté de nous raconter leur addiction au sexe, alors que la tempête #balancetonporc n’en finit pas de souffler ? Leur plus grande crainte n’est-elle pas d’être assimilés à des prédateurs, des sortes d’Harvey Weinstein de seconde zone ? Mais peut-être faut-il plutôt se demander pour qui, et non pourquoi, ils ont franchi le pas ? Est-ce pour leurs thérapeutes, qui ne les ont jamais jugés ?
Quatre accros au sexe nous parlent de leur addiction
Dylan : Il y a quelques années, je suis devenu accro à la méthamphétamine. J’en fumais tous les week-ends, et je finissais mes journées dans des bordels, après avoir volé la carte bleue de ma mère. J’y allais jusqu’à quatre fois par semaine – dès que j’étais défoncé, en gros. Ça a mis mes parents dans la merde. Ils ne gagnent pas très bien leur vie et n’avaient aucune idée de ce que je faisais vraiment avec leur argent.