En marge de la Journée mondiale de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), l’association BPCO a organisé ce lundi 12 novembre ses 11es rencontres sur le thème « Vivre avec une BCPO dans la société d’aujourd’hui et de demain ».
« Le défi des années à venir est l’accompagnement des patients sur le chemin qui leur permet de vivre comme les autres dans une société inclusive », indique le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue et président de l’association. Celui-ci défend une approche plus positive de la maladie : « apprendre à vivre avec » plutôt que de « lutter contre ».
3 millions de Français concernés
Selon l’Organisation mondiale de la santé, 251 millions de personnes dans le monde souffraient de BPCO en 2016. « On parle désormais de pandémie », précise le Dr Le Guillou. En France, ce sont près de 3 millions de personnes qui sont concernées, soit 8 % de la population. Pourtant, la BPCO est largement méconnue.
Du fait de ses symptômes – toux, expectorations et dyspnée –, la BPCO est souvent banalisée, voire minimisée. Pourtant, « tousser, même quand on est fumeur, ce n’est pas normal », insiste le Dr Le Guillou.
La BPCO est une maladie respiratoire chronique qui évolue par poussées – appelées exacerbations, et qui peut être à l’origine d’un handicap parfois majeur. Insidieusement, elle va limiter les gestes du quotidien.
« Sur le plan fonctionnel, nous considérons le handicap à partir du moment où la fonction respiratoire est inférieure à 50 % de la norme », explique le Dr Le Guillou.