
Ce projet, qui prévoit l’inclusion de 20 000 participants, s’adressera à des personnes de 50 à 74 ans, fumeurs et ex-fumeurs sevrés depuis moins de 15 ans avec une consommation tabagique cumulée d’au moins 20 paquets par an. Ils seront appelés à faire deux scanners thoraciques à faible dose à un an d’intervalle, puis tous les deux ans, et se verront également proposer un sevrage tabagique.
« On espère bien que les premiers scanners seront faits au début du deuxième semestre 2025 », a indiqué le professeur Norbert Ifrah, président de l’Inca, lors d’une conférence de presse.
Réduire de 20 à 25 % la mortalité
Plusieurs études internationales ont en effet montré qu’un repérage par scanner à faible dose pourrait réduire d’environ 20 à 25 % la mortalité liée à ces cancers, a-t-il résumé.
Le programme pilote est « une étape préfiguratrice dont les résultats vont conditionner la généralisation du dépistage organisé », a résumé le président de l’Inca, selon lequel « on peut raisonnablement espérer une généralisation avant même l’horizon 2030 ».
« L’intérêt du dépistage est majeur pour la santé publique » vu que le cancer du poumon est le plus meurtrier en France, avec 30 400 décès chaque année, a-t-il souligné. Et « cette année, on s’attend à ce que les décès par cancer du poumon dépassent les décès par cancer du sein chez les femmes ».
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