Contraction de deux mots anglais chemical et sex, le chemsex consiste à avoir une sexualité sous l’emprise de produits psychoactifs comme la kétamine, la cocaïne ou du GHB associé à des cathinones. L’objectif ? Avoir encore plus de plaisir, faciliter les relations sexuelles et augmenter ses performances sexuelles.
Une pratique à haut risque du fait de la dépendance aux drogues, de risques de VIH et/ou d’hépatite C, liés à une sexualité non protégée par un préservatif ou au partage de matériel contaminé, mais aussi d’isolement social et parfois de suicide.
Plus d’un étudiant sur cinq
En essor depuis les années 2010, le chemsex a pris naissance chez les populations aisées et homosexuelles. Aujourd’hui, elle s’étend au reste de la population et notamment les étudiants, comme le révèle cette première étude sur le phénomène.
Publiée en juin 2022, elle révèle que 22,5% des 680 étudiants inclus dans l’étude a pratiqué le chemsex au cours de l’année.
Le Président d’Addict’AIDE, Amine Benyamina, avait également remis un rapport aux pouvoirs publics sur le sujet.