Se doper pour travailler. Le cas serait de plus en plus fréquent, selon une enquête menée par trois chercheurs. L’alcool, les psychotropes et le cannabis seraient utilisés pour « tenir le coup » au travail.
Au travail, le dopage se démocratise. Il ne concerne plus uniquement les cadres de la finance, de l’informatique, de la publicité ou des médias. Il toucherait aussi, par exemple, des enseignants ou des coursiers. C’est un psychiatre de l’hôpital Marmottan, à Paris, qui fait ce constat. Depuis une dizaine d’années, le professeur Michel Hautefeuille constate qu’il voit arriver dans sa consultation « Des patients atypiques ». Des gens qui lui disent : « Je ne suis pas toxicomane, mais pour travailler j’utilise des produits dont je ne peux plus me passer. Est-ce que vous pouvez faire quelque chose ? ». Cité dans cette étude, il y a aussi un médecin du travail qui voit des ouvrières dans l’industrie qui viennent travailler avec leur dose d’antalgiques très forts, avec des dérivés morphiniques.
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