Tabac
TABAC / Moins de cigarettes vendues en 2016 en France
Les gènes expliqueraient 40 à 80 % de la variance inter-individuelle des addictions aux différentes substances. La part génétique est plus importante dans les formes d’addictions plus intenses, à dépendance plus marquée ou plus persistantes.
Plus une consommation de substances psychoactives démarre tôt dans la vie, plus le risque d’apparition d’abus et/ou d’installation d’une dépendance est élevé. Cette règle est applicable à toutes les substances (tabac, alcool, médicaments psychotropes, substances illicites), surtout, bien entendu, si l’usage se répète.
La clinique et l’épidémiologie ont permis de mettre en évidence des caractéristiques de personnalité qui prédisposent aux addictions comportementales ou aux produits. On peut les regrouper en deux grands groupes :
On retrouve chez les sujets addicts des troubles de l’attachement : les 2/3 d’entre eux ont un attachement insécure (anxieux-évitant, anxieux-ambivalent ou désorganisé).
L’association de troubles psychopathologiques aux conduites addictives est soulignée par de nombreuses études. Néanmoins, les liens qui les unissent restent complexes (facteurs favorisants, conséquences, simples co-occurrences).
Les événements de vie font le lien entre des facteurs liés à l’environnement et une vulnérabilité du fonctionnement psychique. Il convient de rappeler que les événements traumatisants familiaux, psychiques, sexuels, physiques, notamment répétés, participent à l’organisation des personnalités limites et que les perturbations des relations précoces induisent les différents types d’attachement insécures.