"J'aurais pu y rester" : les ravages du protoxyde d'azote chez les jeunes, un "gaz hilarant" très addictif

Vendus dans les supermarchés, il est consommé en soirée par de plus en plus d'adolescents et de jeunes adultes. Médecins, élus et ex-adeptes du "proto" alertent sur les risques de dépendance et de dommage neurologiques.

Autres drogues

À partir de capsules ou même de bonbonnes, les plus jeunes gonflent des ballons qu’ils aspirent ensuite. Le protoxyde d’azote, qui sert à l’origine à faire de la chantilly, est en vente dans les supermarchés et les épiceries. Au début c’est drôle, cela fait rire, on l’appelle même le « gaz hilarant ». Nawel 30 ans, a testé la première fois en soirée, avec des amis : « C’est euphorisant, ça fait planer. On est déconnecté, on est dans un autre monde. »

« Après, je suis tombé vraiment accro, poursuit Nawel. Il m’arrivait de me réveiller, il fallait absolument que je prenne le ballon. C’était pas des ballons, c’était des bonbonnes ! Par jour, il m’arrivait [de consommer] cinq ou six bonbonnes. J’en avais besoin. » Cinq, six bonbonnes, c’est l’équivalent de 500 à 600 capsules pour faire de la chantilly. Au bout de quelques semaines, le protoxyde d’azote a commencé à atteindre le système nerveux central de Nawel : « Au début, j’ai commencé à avoir des picotements au niveau des mains et au niveau des pieds. Ensuite, j’ai commencé à perdre le toucher. »

« Après, je suis tombé vraiment accro, poursuit Nawel. Il m’arrivait de me réveiller, il fallait absolument que je prenne le ballon. C’était pas des ballons, c’était des bonbonnes ! Par jour, il m’arrivait [de consommer] cinq ou six bonbonnes. J’en avais besoin. » Cinq, six bonbonnes, c’est l’équivalent de 500 à 600 capsules pour faire de la chantilly. Au bout de quelques semaines, le protoxyde d’azote a commencé à atteindre le système nerveux central de Nawel : « Au début, j’ai commencé à avoir des picotements au niveau des mains et au niveau des pieds. Ensuite, j’ai commencé à perdre le toucher. »

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