La cigarette électronique confirme son efficacité pour arrêter de fumer (Le Figaro)

Une nouvelle étude menée auprès de 19.000 fumeurs britanniques montre que ceux ayant utilisé une cigarette électronique ou pris de la varénicline ont été les plus nombreux à arrêter de fumer.

Tabac

Gommes, patchs nicotiniques, thérapies comportementales, médicaments, cigarette électronique, hypnose… En matière d’aide au sevrage tabagique, les fumeurs ont l’embarras du choix. Mais parmi toutes ces méthodes, y en a-t-il une qui sort du lot? Jusqu’à maintenant, il n’existait pas de preuve scientifique qu’un substitut nicotinique soit plus efficace qu’un autre. Mais pour la première fois, une étude publiée le 22 mai dans la revue Addiction montre que la cigarette électronique et la varénicline seraient le plus souvent associées au succès.

Les auteurs de l’étude, quatre chercheurs de la University College London (Angleterre) ont analysé les réponses à un questionnaire de près de 19.000 fumeurs. Tous avaient plus de 16 ans au moment de l’étude, vivaient en Angleterre et avaient fait au moins une tentative d’arrêt dans l’année précédent le questionnaire. Un peu plus de la moitié d’entre eux a eu recours à une ou plusieurs aides au sevrage. Les substituts nicotiniques (patchs, gommes, sprays à la nicotine), prescrits par un médecin ou directement achetés en pharmacie, ont été de loin les plus plébiscités, avec 36% des participants ayant utilisé une aide. Viennent ensuite la cigarette électronique (12,7% d’utilisateurs), la varénicline (Champix) avec 5,5% d’utilisateurs et les thérapies comportementales (4,6%).

Au total, 16% des participants avaient arrêté de fumer au moment où l’étude a été menée, en majorité des personnes ayant eu recours à des aides au sevrage. Toutefois, 16,8% de ces fumeurs repentis y sont parvenus sans aucune aide. Pour les autres, les résultats montrent que la cigarette électronique et la varénicline sont les moyens les plus efficaces, avec respectivement 95% et 82% de taux de succès en plus pour leurs utilisateurs par rapport à ceux n’ayant rien pris. Les fumeurs qui se sont fait prescrire un substitut nicotinique par un professionnel de santé ont, eux, enregistré un taux de succès supplémentaire de 34%.

Voir la suite de l’article de Cécile Thibert sur le site sante.lefigaro.fr

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