Le service d’addictologie du CHU Dijon Bourgogne propose des études cliniques destinées à des fumeurs n’arrivant pas à arrêter la cigarette avec les stratégies traditionnelles que sont les patchs, gommes et autres traitement médicamenteux.
Une injection sous-cutanée
Le premier dispositif consiste à injecter en sous-cutané des extraits de tabac sans nicotine. L’objectif est de provoquer une réaction immunitaire de l’organisme de rejet le tabac, pour réduire l’envie de fumer. Le fumeur reçoit deux doses à une semaine d’intervalle ; s’il n’a pas arrêté de fumer au bout de deux semaines, la prise en charge est renforcée par l’ajout de substituts nicotiniques et de deux injections complémentaires.
Cette innovation est un essai clinique mené par une société française basée dans l’Hérault, NFL Biosciences. Cette étude se déroule dans huit hôpitaux en France, dont le CHU Dijon Bourgogne. Depuis septembre, cinq personnes ont opté pour cette technique.
