
A 17 ans, Elisa prend son premier ecstasy lors d’un festival. Une experience, qu’elle estime, à ce moment-là, « merveilleuse » et sans réelles « conséquences ». Elle est loin d’imaginer la dépendance progressive dans laquelle elle va tomber.
Au fil de ses années étudiantes, elle consomme « une fois tous les deux mois » des ecstasys en soirées, mais toujours en maintenant son entourage dans l’ignorance. « Il y avait quand même une forme de honte, je savais que ce n’était pas hyper bien, mais j’appréciais vraiment ces moments, donc je continuais », se souvient-elle.
En parallèle, elle découvre l’univers des soirées techno. Sa consommation devient plus fréquente, passant à « plusieurs fois par semaine ». Pour Elisa, l’été 2022 lui a été « fatidique ». Après avoir été victime d’un « double viol », elle se réfugie dans les drogues dures pour panser ce traumatisme. « J’avais besoin de consommer pour remplir un vide en moi. C’est à partir de ce moment-là que je n’ai plus eu peur de la mort. Le kiff de la drogue passait au-dessus ».
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