Ecrans : l’essentiel sur les usages problématiques

Écrans
Aujourd’hui, la France compte 92% de foyers connectés, 53,1 millions d’internautes mensuels (1) et 6 Français sur 10 qui se connectent chaque jour sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées. Les usages se concentrent majoritairement sur le smartphone, facilitant la connexion en tout lieu et à tout moment de la journée. Ces nouvelles pratiques numériques modifient en permanence nos sociétés : modes de socialisation, loisirs, pratiques professionnelles, essor de nouveaux champs économiques…  A tout âge, des risques peuvent être associés aux usages numériques excessifs.

Pour les enfants et les adolescents, le temps passé devant un écran peut empiéter sur des apprentissages essentiels à leur développement physique, psychique et social. Un usage excessif peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants, leur apprentissage des compétences fondamentales et leur capacité d’attention(2) . Afin de protéger les enfants et leur bien-être, l’entourage doit être vigilant et s’assurer du bon usage des écrans.

Concernant les adultes, la porosité entre l’usage personnel et professionnel des écrans, accentuée par le développement du télétravail, peut provoquer des impacts négatifs sur le bien-être et la santé mentale.

Par ailleurs, quel que soit l’âge, la pratique des jeux vidéo peut devenir problématique lorsqu’elle est associée à une perte de contrôle et affecte les autres domaines de la vie du joueur.

Alors que l’usage des écrans a augmenté de manière sensible pendant la crise sanitaire liée au COVID-19, les pouvoirs publics restent très attentifs à leur potentiel effet sur la santé de la population.

Doter les usagers de repères et d’outils simples pour mieux maîtriser leurs pratiques numériques, informer les professionnels sur les ressources fiables pour les accompagner, développer la recherche pour mieux connaître les vulnérabilités et expérimenter des dispositifs innovants de prise en charge des usages problématiques constituent autant de priorités de l’action publique.

(1) : Médiamétrie / l’Année Internet 2019
(2) : https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/appel_090419.pdf

 

Chiffres-Clés

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  • 17% des adolescents de 17 ans déclarent avoir joué à un jeu d’argent et de hasard sur Internet en 2017 (pourtant interdit aux mineurs)
  • L’usage des jeux vidéo est problématique pour 1 adolescent sur 8
  • A 15 ans 5% des garçons et 11% des filles ont un usage problématique des réseaux sociaux.
  • Parmi les utilisateurs d’écrans qui ont augmenté leur temps d’usage, 15,3% ont eu des difficultés à garder le contrôle pendant le confinement lié au COVID-19.
  • 37% des actifs utilisaient les outils numériques professionnels hors temps de travail avant la période de confinement.
  • 10 personnes meurent chaque jour ou sont grièvement blessées en raison d’une conversation téléphonique au volant

 

Sources : « Drogues et addictions, données essentielles », OFDT, 2019 ; Enquête « Pratiques numériques des actifs en France en 2016 », Cabinet ELEAS, novembre 2016 ; Baromètre 2019 du comportement des français sur les routes, AXA Prévention, 2019 ; Baromètre 2017 du comportement des français au volant, AXA Prévention, 2017 ; Résultats de l’enquête internationale Health behaviour in school-aged children (HBSC) et EnCLASS France, OFDT, 2018 ; Enquête « Evaluation du bien-être pendant la période de confinement liée à la pandémie Covid-19 », CH le Vinatier, dir. Pr Franck et Dr Rolland : https://www.jmir.org/preprint/19630

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