Une opération efficace ? « Beaucoup de gens qui sont peut-être à la limite de « je vais m’arrêter » se disent c’est le moment, y compris en se faisant accompagner, ou en groupe », explique Marion Adler, médecin et tabacologue à l’hôpital Antoine Béclère de Clamart. « Donc ça peut être une motivation, c’est ce qu’on voit aussi en Angleterre : c’est eux qui ont commencé, ils font ça depuis très très longtemps et ça marche très bien. »
« Il y a d’une part le fait de pouvoir être accompagné, de le faire en groupe parce que ce mois-ci plusieurs de ses collègues , par exemple, le font donc on va le faire avec eux », explique la tabacologue. « Il y a le fait d’être accompagné et de savoir qu’on peut avoir des prescriptions sur les traitements, et que ces traitements sont remboursés, c’est important de le dire. On peut le faire à plusieurs, on peut le faire soi-même individuellement, on peut être accompagné par des professionnels. Il y a une augmentation du nombre de gens qui arrêtent quand ils font une campagne comme le mois sans tabac, en novembre. »