
Chez les fumeurs, la majorité des cellules pulmonaires sont mutées par le tabac, et les cellules contiennent jusqu’à 10.000 altérations génétiques. Ce sont un peu des bombes à retardement avant d’évoluer en cancer. Des chercheurs britanniques ont fait la biopsie de 16 poumons de fumeurs, de non-fumeurs et d’anciens fumeurs. Ils ont séquencé les génomes des cellules épithéliales bronchiques, lesquelles recouvrent les bronches. On découvre que chez les anciens fumeurs, jusqu’à 40% de cellules sont saines, non mutées : un taux similaire à celui des personnes qui n’ont jamais fumé. On sait qu’on réduit le risque de cancer dès le premier jour d’arrêt du tabac, mais on ne s’attendait pas à ça.