Chez les fumeurs, la majorité des cellules pulmonaires sont mutées par le tabac, et les cellules contiennent jusqu’à 10.000 altérations génétiques. Ce sont un peu des bombes à retardement avant d’évoluer en cancer. Des chercheurs britanniques ont fait la biopsie de 16 poumons de fumeurs, de non-fumeurs et d’anciens fumeurs. Ils ont séquencé les génomes des cellules épithéliales bronchiques, lesquelles recouvrent les bronches. On découvre que chez les anciens fumeurs, jusqu’à 40% de cellules sont saines, non mutées : un taux similaire à celui des personnes qui n’ont jamais fumé. On sait qu’on réduit le risque de cancer dès le premier jour d’arrêt du tabac, mais on ne s’attendait pas à ça.
Ecouter l’interview D’Antonio Maraver sur France Culture.
Nos poumons peuvent se régénérer après l’arrêt du tabac (France Culture)
Selon une étude parue dans Nature : nos poumons ont la capacité de se régénérer après l’arrêt du tabac. Cela confirme un vieil adage : il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
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