Apparus aux alentours de 2008, les nouveaux produits de synthèse ou NPS cherchent à imiter les effets des drogues « classiques ».
Disponibles sur Internet, ils sont commercialisées sous des noms fantaisistes comme « spice », « buddha blue » ou selon le nom de la molécule active. Certains sont des hallucinogènes dérivés du LSDou de la mescaline, d’autres des stimulants aux effets se situant entre la cocaïne et la MDMA.
Etant proches mais pas identiques aux substances qu’ils copient, les NPS contournent la législation sur les stupéfiants. Pourtant, certains ont des effets bien plus puissants et leur consommation multiplie les risques.
- avec Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation médicale et toxicologique de l’hôpital Lariboisière à l’APHP
- et Thomas Gicquel, pharmacien toxicologue au Laboratoire de Toxicologie Biologique et Médico-Légale, au CHU de Rennes