Opioïdes forts, opioïdes faibles, où en sommes-nous en 2017 ?

Une mise au point signée par un collectif de professionnels de l'addiction mais surtout de la douleur sur la place respective des opioïdes forts et faibles pour la prise en charge de la douleur.

Autres drogues

Depuis la création des 3 paliers de l’OMS en 1986, destinés à améliorer la prise en charge de la douleur cancéreuse, un distinguo a été imposé entre 2 catégories d’opioïdes, les faibles (palier 2) et les forts (palier 3). Depuis plus de 30 ans, on apprend aux étudiants des facultés de médecine et de pharmacie, que la prescription des opioïdes devait répondre à un algorithme laissant penser que les médicaments à base de codéine ou de tramadol d’une part (palier 2) et de morphine, d’oxycodone ou de fentanyl d’autre part (palier 3, pour ne citer que les principaux) devaient être prescrits dans un ordre précis.

En effet, en cas d’échec avec les traitements dits de palier 1 (aspirine, paracétamol, AINS…), la prescription doit s’orienter d’abord vers les paliers 2 puis, seulement, en cas d’échec de ceux-ci, vers les paliers 3. Cependant l’intensité de la douleur peut également conditionner le choix : en cas de douleur sévère en effet, le recours à un traitement opioïde fort d’emblée peut s’imposer tandis que l’opioïde de palier 2 sera choisi pour des douleurs modérées.

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