ALCOOL / Fête et alcool, un cocktail pas si inoffensif pour le cerveau

Les efforts de promotion intenses liés au réveillon laissent penser qu’alcool et fête sont faits l’un pour l’autre. Boire est en effet un moyen simple et rapide d’être d’humeur joyeuse. Et, par la même occasion, de prendre du plaisir. Il suffit en effet de deux verres de vin pour activer des processus neurobiochimiques complexes, qui déclenchent la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur essentiel.

Alcool

Les festivités du Nouvel An sont terminées. Pour beaucoup, c’est un des meilleurs moments de l’année. Famille et amis se sont retrouvés dans la bonne humeur, autour d’un bon repas et, souvent, d’une grande quantité de boisson.

Les efforts de promotion intenses liés au réveillon laissent penser qu’alcool et fête sont faits l’un pour l’autre. Boire est en effet un moyen simple et rapide d’être d’humeur joyeuse. Et, par la même occasion, de prendre du plaisir. Il suffit en effet de deux verres de vin pour activer des processus neurobiochimiques complexes, qui déclenchent la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur essentiel. Au moment où la molécule de dopamine se fixe sur son récepteur, situé à la surface d’un neurone, on ressent une stimulation, que l’on recherche et anticipe avant même d’avoir fini le deuxième verre.

Malheureusement, certains ne s’en contentent pas et boivent jusqu’à l’ivresse. Ceux-là finissent généralement par s’attirer des ennuis. Car les effets sur leur cerveau ne se limitent pas à une agréable production de dopamine, comme chez les buveurs modérés. Au contraire, ils peuvent entraîner un penchant obsessionnel pour la beuverie, le fameux binge-drinking.

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