TABAC / Un mois après le moi(s) sans tabac, pourquoi je refume ?

L’HEURE DU BILAN – Journaliste à LCI et fumeuse depuis 8 ans, j’ai relevé avec succès le défi du moi(s) sans tabac lancé par le ministère de la Santé. La victoire fut belle mais de courte durée. Le 15 décembre au soir, j’ai recraqué. Depuis, mon addiction ne me quitte plus. Un échec ? Pas si sûr.

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Ma nouvelle vie sans tabac me tendait les bras. Je l’ai réduite en fumée en une soirée. Quand les petits ou plus gros tracas du quotidien pointent le bout de leur nez, la cigarette vient vous réconforter. Du moins ceux qui ont eu le malheur d’en être addict.  Comme un petit diable posé sur l’épaule, l’image du poison cylindrique est omniprésente. Et si les envies de nicotine passent de plus en plus vite, elles sont toujours là.

Un petit coup de mou et la résistance devient plus difficile. Difficile mais pas impossible, me direz-vous. Mais si l’envie de fumer peut passer plus ou moins rapidement, elle peut tout autant vite tourner à l’obsession. Alors, on tente de se rassurer comme on peut : « Une, ce n’est pas si grave ». Un coup de fil plus tard, une copine, une terrasse et le piège se referme. Cinq cigarettes, c’est quand même plus grave.

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