Retour des zones fumeurs dans des lycées : le CNCT et l’UNAF tirent la sonnette d’alarme

Paris, le 7 décembre 2020 – Le CNCT et l’UNAF ont été alertés à plusieurs reprises par des parents d’élèves et enseignants du retour de zones fumeurs organisées à l’intérieur de certains établissements scolaires. Une mesure illégale, prise au prétexte de l’état d’urgence et du plan Vigipirate, qui va directement à l’encontre des efforts du gouvernement pour réduire la consommation de tabac et qui aggrave les risques de dissémination du virus de la COVID 19.

Tabac

Les interdictions de fumer : une mesure majeure de santé publique

L’interdiction de fumer au sein du périmètre des établissements scolaires poursuit plusieurs objectifs : protéger les jeunes à l’égard des risques du tabagisme passif, les dissuader de commencer à fumer en débanalisant cette consommation, attirer l’attention des fumeurs sur leur addiction et l’intérêt d’arrêter.

Même si la consommation de tabac a diminué au cours de ces dernières années, elle demeure encore extrêmement élevée par rapport à celle observée dans la plupart des pays européens. Ainsi près d’un jeune sur 4 âgé de 17 ans fume chaque jour et plus de 200 000 adolescents tombent chaque année dans le piège du tabagisme. Or sur trois jeunes essayant la consommation de tabac « pour voir », deux d’entre eux deviendront fumeurs réguliers pendant une partie de leur vie.

Une violation de la législation

Pourtant avec la réactivation du plan Vigipirate, une petite minorité d’établissements scolaires lycées généraux, techniques et agricoles ont aménagé des espaces fumeurs à l’intérieur de leur enceinte.

Cette mesure est en violation avec le code de la santé publique et les juges ont déjà rappelé en 2016 son caractère illégal, appelant les proviseurs concernés à se mettre en conformité avec les mesures de protection en vigueur.

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