Sous pression, Facebook filtre désormais les recherches liées à la drogue aux Etats-Unis

Accusée de laxisme par la droite américaine, la firme de Mark Zuckerberg s’engage à lutter activement contre la prolifération des stupéfiants sur son réseau.

Autres drogues

Mis sous pression par la droite américaine, Facebook s’est résolu à prendre des mesures drastiques pour limiter les ventes de drogue sur le réseau social. Selon un rapport du Centre de contrôle des maladies (Centers for Disease Control, CDC), environ 30 000 cas d’overdoses dues à des opioïdes ont été relevés aux Etats-Unis en 2017.

Souvent légales sur ordonnance, ces substances agissant sur le système nerveux font l’objet d’un véritable trafic outre-Atlantique, et les transactions se font majoritairement sur Internet. Facebook est depuis longtemps pointé du doigt pour son laxisme dans la lutte contre ce trafic. « Votre plate-forme est utilisée pour contourner la loi et permettre à des gens d’acheter des drogues hautement addictives sans ordonnance », avait accusé David McKinley, représentant républicain de Virginie-Occidentale à la Chambre des représentants des Etats-Unis lors de l’audition de Mark Zuckerberg. « Avec tout le respect que je vous dois, Facebook autorise une activité illégale. En faisant cela, vous portez atteinte à la santé de ces personnes. » « Il y a un certain nombre de domaines dans lesquels nous devons faire un plus gros travail de contrôle » avait alors répondu Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook. Cette phrase semble constituer l’interchangeable ligne de défense du réseau social face aux nombreuses critiques dont il fait l’objet. Après les ingérences dans les élections et les incitations à la haine, ce nouveau problème a semble t-il été pris très au sérieux par le réseau social.     Article extrait de « Pixels », le blog du Monde dédié au numérique