Dépendance à la cocaïne : un film d’animation produit par la MILDECA pour interroger ses consommations

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La cocaïne est une drogue stimulante dont la consommation a doublé entre 2010 et 2017. En consommer expose à de nombreux risques pour la santé, avec parfois des conséquences dramatiques. Parce que ces risques sont encore trop méconnus, ce produit continue de bénéficier d’une image positive alors même qu’il n’existe à ce jour aucun traitement de substitution. Dans ce contexte, la MILDECA publie ce jour un film d’animation dont l’objectif est d’informer le public, les usagers et leur entourage sur la dangerosité à consommer de la cocaïne et sur la dépendance qu’elle induit. Il entend inciter le consommateur à interroger sa propre consommation et sa relation au produit, et demander de l’aide.

L’augmentation du nombre de consommateurs s’explique en partie par un manque d’information sur les risques liés à la consommation de la cocaïne, une plus grande disponibilité du produit, une pureté de plus en plus élevée, une tendance à la baisse du prix mais aussi parce que la cocaïne est encore trop fréquemment perçue comme énergisante, un « booster » de performance intellectuelle, physique et/ou sexuelle qu’on arrête de consommer quand on veut. Pourtant, les risques sanitaires sont réels et encore trop méconnus avec une dépendance possible et des effets somatiques associés pouvant apparaître dès la première prise ou pour un usage occasionnel. Malheureusement, il n’existe aucun traitement de substitution à ce jour, seules certaines approches médicamenteuses associées à des thérapies psychiatriques, psychologiques et sociales, semblent prometteuses.

  • Les complications médicales liées à la consommation de cocaïne ont été multipliées par 6 entre 2010 et 2016.
  • La consommation de cocaïne est responsable d’une augmentation de 17% des recours aux urgences entre 2022 et 2023 et de 10 000 hospitalisations par an.
  • Elle multiplie par 24 le risque de crise cardiaque 1 heure après la prise
  • Tout accident vasculaire cérébral chez un sujet de moins de 50 ans sans antécédent doit faire évoquer un usage de cocaïne.

En savoir plus sur www.drogues.gouv.fr.

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