Addiction, précarité et confinement : Ne laissons pas de failles dans la protection commune…

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La mise en place du confinement pour ralentir la diffusion du COVID-19 a fortement mobilisée les équipes d’addictologie et de réduction des risques. Il s’agit d’éviter autant que possible de charger encore plus l’activité des urgences, des services hospitaliers et d’une médecine et pharmacie de ville déjà en surchauffe, en réduisant la transmission virale chez des personnes présentant toutes des troubles chroniques et qui seront donc autant de situations sévères en cas de contamination. 

Nos actions convergent donc avec les priorités de santé :

  • assurer au mieux les suivis engagés, tout particulièrement les traitements de substitution aux opiacés (TSO) qui nécessitent la plus grande continuité,
  • assurer l’accès aux seringues et aux matériels de prévention VIH / Hépatites,
  • accueillir les nouveaux patients et notamment les plus marginalisés, en déshérence aggravée…

Tout cela doit se faire dans le respect des gestes barrières et de la « distanciation sociale », si nécessaires d’un point de vue sanitaire mais si difficile à observer dans nos métiers du lien.

 

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