Après le débat sur le cannabis thérapeutique, maintenant l’ecstasy? Cette drogue récréative, la 3,4-methylenedioxymethamphetamine (MDMA), ou ecstasy, ne sera peut-être plus illégale pour longtemps. Depuis le 16 août, La Food and drug administration (FDA) -équivalent de l’Agence nationale de sécurité du médicament en France- l’a désignée comme “thérapie révolutionnaire” pour les troubles de stress post-traumatique (TSPT). Elle a également donné le feu vert au passage en essai clinique de phase III de cette drogue pour cet usage, la dernière phase nécessaire avant l’autorisation d’un médicament.
Stress post-traumatique, quand l’horreur ne s’éteint pas
Le trouble de stress post-traumatique est un état chronique qui survient en réaction à un événement traumatisant. Ce syndrome a récemment été médiatisé suite aux attentats et a été d’abord étudié chez les anciens combattants. Mais les personnes les plus fréquemment atteintes sont les victimes de viol et d’agression sexuelle, et les accidentés de la route. «Peu importe la cause, c’est la même prise en charge», souligne le Dr François Ducrocq, psychiatre, responsable national adjoint de la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP).
Émousser les réactions émotionnelles avec de la MDMA
Des études suggèrent que la MDMA peut atténuer la réponse émotionnelle liée à ces flashs de mémoire. Ainsi, cela permet de reparler de l’événement, de travailler dessus sans déclencher de panique. Partant de là, des études proposant la MDMA comme traitement ont été financées par la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS), une organisation à but non lucratif qui vise à légaliser les substances psychédéliques et le cannabis, pour des usages médicaux, «culturels» ou «spirituels».
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