Le Parlement interdit la vente du protoxyde d’azote aux mineurs, dont l’usage est détourné en « gaz hilarant »

L’utilisation détournée, pour un effet euphorisant, de ces cartouches par les jeunes ne cesse d’augmenter ces dernières années. Non sans risques.

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Le Parlement a adopté définitivement, mardi 25 mai, une proposition de loi visant à lutter contre l’usage détourné, en particulier chez les jeunes, du protoxyde d’azote, un « gaz hilarant » lourd de conséquences pour la santé. Le texte prévoit ainsi de punir de 15 000 euros d’amende « le fait de provoquer un mineur à faire un usage détourné d’un produit de consommation courante pour en obtenir des effets psychoactifs ».

Une proposition de loi émanant du Sénat a été adoptée à l’unanimité en seconde lecture par la Chambre haute, après un vote lui aussi unanime de l’Assemblée nationale. Le texte, voté en termes identiques par les deux chambres, est ainsi validé par le Parlement. Le secrétaire d’Etat à l’enfance et à la famille, Adrien Taquet, s’est félicité de cette adoption qui porte, selon lui, « un message puissant de prévention et de protection des mineurs ».

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