Arrêt du tabac : comment augmenter ses chances de réussite ?

Condition n° 1 pour réussir à ne plus fumer : être vraiment motivé. Condition n° 2 : recourir à tout ce qui permet d’éviter les nombreux pièges pouvant conduire à la rechute. À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, le 31 mai, le point sur ce qui aide vraiment.

Tabac

Qu’il s’agisse de substituts nicotiniques ou de cigarette électronique, que l’on arrête progressivement ou du jour au lendemain, l’important est de trouver la dose efficace de nicotine, en tenant compte de la vitesse à laquelle elle arrive dans le cerveau : environ 10 minutes pour l’inhaler et le spray buccal,30 minutes pour les gommes et pastilles, 16 à 24 h de libération lente pour le patch, et quelques minutes pour une e-cigarette si on tire des bouffées répétées et rapprochées.

Toujours envie de fumer ? C’est que le dosage est trop faible. Nausées ? Migraines ? Cœur qui s’emballe ? C’est qu’il est trop fort. Dans les deux cas, il faut réajuster. Quand on ne sait pas, le mieux est de demander conseil au pharmacien si on fait le choix des substituts nicotiniques(désormais remboursés à hauteur de de 65%).

« Si on préfère se tourner vers la cigarette électronique, mieux vaut acheter son matériel en boutique plutôt que sur Internet, bien se faire expliquer les différents modèles et goûter plusieurs arômes », conseille le Dr Anne Borgne, présidente du Respadd (Réseau de prévention des addictions).

Se faire accompagner par un tabacologue

Même si l’on vapote ou que l’on est sous substitut nicotinique, le coaching peut vraiment donner un coup de pouce à sa motivation.

  • Par téléphone (Tabac Info Service au 3989). Ce service, gratuit, permet d’être mis en relation avec un tabacologue. Après un premier bilan, on bénéficie de trois ou quatre appels pour bénéficier de conseils, gérer les situations difficiles, etc. « 22 % des personnes accompagnées par ce dispositif sont non fumeuses six mois après leur premier entretien », rapporte Olivier Smadja.