Cinq fois plus de problèmes buccodentaires dans les addictions aux substances, selon une méta-analyse parue dans la revue Addiction

Vérifiez-vous l’état buccodentaire de vos patients atteints d’addictions aux substances ? Et bien vous devriez, si l’on en croit cette importante méta-analyse réalisée par des équipes universitaires d’odontologie australiennes avec les données de plus de 4000 patients et plus de 20 000 contrôles. L’étude s’est intéressée aux substances autres que l’alcool et le tabac (substances déjà très connues pour être associées à un surrisque odontologique).

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dents addictionVérifiez-vous l’état buccodentaire de vos patients atteints d’addictions aux substances ? Et bien vous devriez, si l’on en croit cette importante méta-analyse réalisée par des équipes universitaires d’odontologie australiennes avec les données de plus de 4000 patients et plus de 20 000 contrôles. L’étude s’est intéressée aux substances autres que l’alcool et le tabac (substances déjà très connues pour être associées à un surrisque odontologique).

 

Les patients atteints de troubles d’usage de substances ont 5 fois plus de risque d’avoir au moins une dent en moins, pourrie, ou déchaussée. La surface dentaire abimée est en moyenne 17 fois plus étendue que dans la population générale. Cette étude est un rappel de plus aux soignants travaillant en addictologie sur le fait qu’un bilan somatique global mais scrupuleux fait partie intégrante de la stratégie de réduction des risques et des dommages. Parfois, les soignants que nous sommes avons le réflexe de rester les yeux rivés sur les aspects addictologiques et comportementaux. L’addictologie est une discipline frontière, et l’odontologie, parmi beaucoup d’autres, est un pays voisin.

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