Il faut rester prudent car toutes les e-cigarettes ne sont pas de qualité

Les produits bon marché vendus en ligne répondent peu à ces exigences de qualité. Des contrôles des autorités sur ces produits restent nécessaires.

Tabac

La e-cigarette est désormais un produit de consommation courante sur lequel chacun a un avis. Pourtant avant d’être cet objet industriel, elle a été développée de façon artisanale par un ingénieur / pharmacien chinois en 2003 qui a breveté en 2005 une « cigarette sans fumée à pulvérisation électronique ». Ainsi quinze ans après sa création, une industrialisation et plusieurs générations de produits, qu’en est-il réellement en France?

D’après les dernières données du Baromètre Santé, en 2017, 41,7% des 18-75 ans déclaraient avoir expérimenté la e-cigarette, 3,8% des personnes de 18-75 ans interrogées disaient vapoter, tous les jours ou non (proportion stable par rapport à 2016) et le vapotage quotidien s’élevait à 2,7% (stable également). Si beaucoup de Français l’on essayé, peu ont conservé cette habitude. Or, malgré cette consommation faible, elle donne l’impression d’être partout et les informations fiables ou les plus folles circulent. Profitons de ce 31 mai 2018 pour faire le point sur cette e-cigarette.

Les cigarettes électroniques et les e-liquides aujourd’hui

Alors que la e-cigarette est classée en Europe comme un « produit connexe du tabac », ou « un médicament soumis à une obligation d’autorisation », en France, elle est considérée comme un « produit de consommation courante ».

Elle a en revanche fait des progrès en termes de sécurité d’usage. Les fuites, surchauffes, ingrédients impurs, constatés avec les premiers modèles, sont désormais mieux contrôlés. Plus important pour la santé des vapoteurs, la composition des e-liquides est mieux définie et contrôlée. Cette sécurité d’emploi nous la devons au respect de la réglementation et des normes AFNOR par les industriels (1).