Je n’aurai plus besoin d’alcool pour danser, un récit de Maxime Musqua, comédien vidéaste, qui raconte son cheminement vers l'arrêt de l'alcool

Editions Robert Laffont, janvier 2025, 192 pages

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Qui pourra empêcher Maxime de boire, beaucoup, beaucoup trop à son goût, sans modération, un verre en entrainant un autre sans plus aucun contrôle ?

La réponse : lui, et lui seul, à la force d’un poignet qui résiste à la tentation de se servir un verre d’alcool, et s’oriente finalement vers du Pulco citron. Maxime Musqua a trente-sept ans, et ne boit plus depuis quatre ans au moment où il écrit son récit de vie, le récit d’un alcoolisme mondain qu’il partage avec tant d’autres, et qui ont su l’encourager via les commentaires qui ont accompagné les nombreuses vidéos qu’il a postées suite à sa décision d’arrêter net de boire.

Maxime Musqua est un vlogeur connu et reconnu, qui a su se faire remarquer, non seulement sur le net mais aussi sur Canal Plus dans l’émission du Petit Journal de Yann Barthès. Il s’agissait pendant un an pour le jeune comédien, et presque tous les jours, de trouver un défi à relever.

Après un an de travail plein, et plus que ça encore, Maxime est épuisé, vidé, et fait une pause qui se prolongera par une période d’inactivité, de dépression et d’usages d’alcool soutenus mais soutenants qui le conduiront vers cette décision de stopper ses usages pendant un an, au moins. Un nouveau défi qu’il se lance et qu’il documente sur le net. Il ne s’agit alors pas pour lui, comme ce peut être le cas lors du Dry January, de faire le point sur sa consommation, mais bien de la faire disparaitre de sa vie pendant une année, et plus si affinité. A avoir pris trop de place, il faut désormais qu’elle fasse profil bas…

Après des années d’ivresse joyeuse, Maxime est en quête à présent d’une sobriété joyeuse, comme on dit. Ne pas s’empêcher de sortir, de voir des amis buveurs, ou d’aller en festival, faire tout ce qu’il a toujours fait en étant ivre, mais le faire désormais en buvant des softs. Défi relevé haut la main ! Le comédien vidéaste tente de faire de cette abstinence radicale un nouveau mode de vie, la normaliser comme il avait normalisé ses ivresses, des ivresses à répétition qui ont détruit, entre autres, ses relations sentimentales.

Après une série de Dry January, l’usage d’alcool revenait de plus belle début février, et en open bar. Il était temps que ça s’arrête. Une dernière relation sentimentale, avec une femme qui ne buvait pas, lui a donné l’opportunité de tenter un sevrage durable.

Le récit n’est pas celui d’un repenti, mais celui d’un jeune homme plein d’humour qui a voulu se désencombrer d’un objet alcoolique qui prenait bien trop de place pour que le premier concerné puisse aller mieux en inspirant de vraies bouffées d’oxygène…

Thibault de Vivies,
DopamineCity.fr