1 205 jeunes adultes, étudiants américains – 20 ans de moyenne d’âge – avec 48,85 % de garçons et 50,15 % de filles ont répondu à un questionnaire en ligne. L’Internet Gaming Disorder (IGD) a servi à mesurer l’addiction au jeu vidéo. D’autres outils ont été utilisés pour évaluer la santé physique, mentale (trouble d’hyperactivité et de déficit de l’attention, troubles de l’anxiété, dépression), etc.. et les comorbidités et en particulier les addictions à des substances (tabac, drogues) ou addictions comportementales (pornographie, jeu).Les résultats ont montré que les « addicts » (7 % IGD supérieur ou égal à 5)avaient une santé mentale et un fonctionnement cognitif moins bons, un moins bon contrôle des impulsions et plus de symptômes du TDAH par rapport aux témoins. De plus, ils présentaient plus de symptômes dépressifs et une anxiété accrue, se sentaient plus isolés socialement et étaient plus susceptibles d’une utilisation pathologique de la pornographie sur Internet.Cette étude montre ses limites dans le choix des personnes interrogées et du fait de l’utilisation d’autoquestionnaires . Ces biais devraient être corrigés, mais cette étude apporte des éléments de validité au concept d’addiction aux jeux vidéo.