L'Anses dévoile une étude inquiétante sur le gaz hilarant, très prisé des jeunes

Autres drogues

Image par Pexels de Pixabay

Elles sont partout sur les réseaux sociaux : des vidéos de jeunes aspirant plusieurs fois du protoxyde d’azote dans un ballon de baudruche. À l’origine, le protoxyde d’azote est un gaz conditionné en petites cartouches pour faire de la chantilly. Appelé le « proto », il est détourné de son usage et inhalé pour son effet euphorisant. Le phénomène se répand chez les 20-25 ans.

« Ça m’a laissée un peu dans le brouillard »

Du côté du bois de Vincennes, à l’est de Paris, des jeunes ont pris l’habitude de se retrouver pour faire la fête et y consomme régulièrement du protoxyde d’azote. « On en trouve souvent près des poubelles, de plus en plus », remarque Victor, un étudiant de 25 ans. Il avoue en avoir « beaucoup pris lorsque j’étais à la fac, dans les soirées, les week-ends d’intégration, c’était un peu la mode. »

Assis dans l’herbe avec lui, ses trois autres amis ont déjà testé. « On a très chaud d’un coup, décrit Laura. Moi j’ai rougi très vite, vraiment, et après j’ai ri, mais pas tant que ça. Ça m’a laissée un peu dans le brouillard, mais trois secondes après c’était fini. »

Mais le « proto » est consommé par de très jeunes adolescents, et peuvent avoir des risques. « Au début, je ne comprenais, j’étais un peu sonné », raconte ce jeune skateur de 14 ans. J’entendais des petits ultra-sons. Je n’ai pas rigolé, parce que ça ne m’a pas mis bien, j’étais fatigué. »

Voir l’étude de l’Anses

Voir la suite de l’article sur le site de France Info via le bouton en savoir plus

Consulter en ligne