Ces vingt dernières années, le marché des stupéfiants a vu apparaitre de nouvelles drogues « artisanales », destinées à être accessibles à un plus grand public. Les adolescents et les jeunes adultes sont les plus touchés par ce phénomène, notamment en raison du prix moins élevé de ces substances, de la facilité à se les procurer et de la difficulté à les reconnaitre.
Créées dans des laboratoires clandestins, ces nouvelles drogues ont la vocation de copier les effets des drogues traditionnelles. Elles ont une composition chimique presque similaire à leur drogue originale respective. D’après le National Institute of Drug Abuse, ces drogues utilisées pour leurs effets semblables à ceux de la cocaïne ou de la marijuana ont été associées à des effets secondaires dangereux et même à la mort.
Un statut difficile
Malgré tous les efforts des gouvernements pour endiguer le problème, la consommation de drogues de synthèses continue de prospérer en raison de leur facilité à être vendues et de leur statut quelque peu compliqué.
Les nouvelles drogues, étant des versions légèrement modifiées de leurs précurseurs, échappent à certaines lois mises en place spécifiquement pour les drogues traditionnelles, ce qui les place dans une législation floue Les vendeurs de drogues contournent facilement les lois en substituant les substances illicites par d’autres substances chimiques plus nocives. Tandis que les autorités cherchent à combler leur retard dans le domaine, les drogues continuent de se vendre sans impunité. Mais lorsque les lois tombent enfin, il suffit aux fabricants de drogue de modifier la formule pour continuer à revendre leur produit.
Ces nouvelles drogues sont notamment vendues sur le « dark net » et se trouvent même dans certains magasins en se faisant passer pour un « mélange de tabac et de fines herbes ».