(Via APM News) C’est le résultat des données de l’enquête DRAMES qui vise à récolter et analyser les cas de décès liés aux substances psychoactives et aux médicaments pour en estimer la mortalité. Les cas sont examinés dans les CEIP-A (centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance-addictovigilance).
La pandémie de Covid-19 a rendu l’année 2020 particulièrement préoccupante en termes de décès avec 619 morts évalués dont 567 directement liées à des substances. Les hommes restent majoritaires avec 80% de décès et l’âge moyen se situe à 38,2 ans. Les principales substances impliquées restent les traitements de substitution aux opiacés (TSO) représentant 40% des décès directs. Viennent ensuite les décès par buprénorphine (9%).
En ce qui concerne les opioïdes non TSO, on constate 11,3% de décès alors qu’il suivait plutôt une tendance à la baisse initialement. Les surdoses et hospitalisations ont également augmenté en 2020.
Parmi les autres médicaments, on peut citer également les benzodiazépines, responsables de 4,4% des décès. On peut également citer des produits comme les neuroleptiques ou les antidépresseurs dans une moindre mesure.
Pour ce qui est des drogues illicites, l’héroïne reste la substances la plus meurtrière (21%) suivi de la cocaïne (16%) et des amphétamines (5%). Il faut aussi souligner l’apparition d’une molécule relativement récente le 3-MMC.
Les données complète de l’étude seront publiés prochainement d’après l’ANSM.