Les drogues à 17 ans : analyse de l’enquête ESCAPAD 2017

En 2017 et pour la neuvième fois depuis 2000, l’enquête nationale ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommations lors de l’appel de préparation à la Défense), mise en place par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) en lien avec la Direction du service national et de la jeunesse (DSNJ), a interrogé les jeunes Français de 17 ans sur leur santé et leurs consommations de produits psychoactifs.

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En 2017 et pour la neuvième fois depuis 2000, l’enquête nationale ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommations lors de l’appel de préparation à la Défense), mise en place par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) en lien avec la Direction du service national et de la jeunesse (DSNJ), a interrogé les jeunes Français de 17 ans sur leur santé et leurs consommations de produits psychoactifs. Menée dans le cadre de la Journée défense et citoyenneté, en mars 2017 auprès de quelque 46 000 jeunes filles et jeunes garçons, cette édition fournit des éléments sur les consommations de substances psychoactives. Les résultats concernant les jeunes Français de métropole sont présentés dans ce numéro de Tendances. Ces données mesurent les niveaux d’usages des trois principales substances — tabac, alcool et cannabis — ainsi que ceux de produits illicites ou détournés plus rares. Par rapport à l’enquête ESCAPAD de 2014, les résultats de 2017 révèlent des baisses d’expérimentation et d’usage plus ou moins marquées selon les produits.

Pour la première fois des indicateurs de consommation positifs

Deux tendances sont particulièrement à retenir dans ce rapport, la première est positive car elle concerne le taux d’expérimentationdes drogues comme le tabac, l’alcool ou le cannabsi. Ces dernières sont toutes en baisse en 2017 ). Cette couple est a liée avec l’âge d’expérimentation qui lui est en hausse ce qui est aussi une bonne nouvelle puisque l’on sait que l’âge d’expérimentation induit une consommation plus ou moins forte au fil des années. (voir graphiques).                              

Mais deux éléments d’inquiétude pour les consommateurs à risques

  Cependant malgré ses données qui donnent un sentiment d’optimisme pour la plupart des jeunes il existe toutefois des personnes en danger à cause de consommation plus excessive et pour cette population les consommations sont en hausse.

En effet près de 3% des jeunes estiment avoir pu jusqu’à vomir dans le mois et le même pourcentage avoue avoir été admis aux urgences dans leur vie car ils avaient trop bu.

                   

En ce qui concerne le cannabis 1 jeune consommateur sur 4 aurait un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance au cannabis (24,9%).