Le mois sans tabac débute mardi 1er novembre. Une grande opération menée tous les ans pour inciter les fumeurs à abandonner la cigarette. Le gouvernement a d’ailleurs prévu de nouvelles hausses de prix, de 50 centimes en 2023 et de 35 centimes en 2024. Les ventes sont en baisse avec une diminution de 6,6% entre 2020 et 2021, mais certains jeunes continuent à commencer à fumer, souvent au lycée.
Devant un bar parisien, Lilian s’allume une cigarette avec ses copains. « J’ai commencé à fumer il y a un mois », indique le jeune homme de 16 ans. Entouré de fumeurs, il a fini par craquer : « On faisait des soirées et tout, puis ça vient comme ça, je me dis pourquoi pas fumer. »
Pourtant plus on commence jeune, plus le risque est grand d’être prisonnier de la cigarette. « Le tabac c’est l’une des drogues les plus dures, explique Bernard Basset, médecin spécialiste en santé publique et président d’Addictions France. Plus on commence jeune, plus on prend des risques de tomber dans l’addiction. Il y a aussi un autre facteur : 60% des buralistes vendent du tabac aux jeunes mineurs. Il y a quand même une détérioration de l’image de la cigarette, y compris chez les jeunes. » En 2017, 95% des jeunes de 17 ans s’accordaient à dire que le fait de fumer est un danger, selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives.
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Mois sans Tabac : "Je ne pensais pas tomber autant dans l'addiction", confient des jeunes fumeurs
Qu'est-ce qui incite encore les jeunes à acheter des cigarettes ? L'effet de groupe, les séries, le passage au lycée... De jeunes nouveaux fumeurs confient pourquoi ils ont commencé à fumer.
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