Alors que certains députés et des militants libéraux pressent le gouvernement Trudeau de suivre l’exemple du Portugal, où l’on a opté en 2001 d’imposer des sanctions administratives au lieu d’imposer des peines de prison aux personnes qui sont arrêtées en possession de faibles quantités de drogues illicites telles que la cocaïne, le premier ministre Costa a affirmé que les Nations unies ont déjà salué cette réforme qui met l’accent sur les services de désintoxication.
«C’est une bonne réforme. Depuis 17 ans, on peut dire qu’elle a été un succès. Notre focus a été de voir le consommateur non pas comme un criminel mais comme quelqu’un qui avait besoin de soins. Ce qui était plus important, c’est de mobiliser le système de santé et pas le système pénal», a affirmé M. Costa, alors qu’il rencontrait les médias en compagnie de son hôte, le premier ministre Justin Trudeau.
«Dix-sept ans plus tard, on trouve dans les rapports des Nations unies l’exemple du Portugal comme un exemple d’une bonne pratique. Chaque pays a ses propres choix. On a trouvé un chemin qui a permis la réduction de la consommation et surtout de toute la criminalité associée à la consommation. Cela est clairement une réussite parce qu’il y a surtout une forte réduction de dépendance des drogues au Portugal», a ajouté le premier ministre, qui s’exprimait dans la langue de Molière.