COCAÏNE / L’usage du père nuit à l’apprentissage du fils

Une récente étude regardait comment, en matière de drogues, les usages paternels peuvent influer sur les phénotypes des générations futures. Cette recherche de la « Penn » constate que les fils de pères usagers de cocaïne présentent de profondes déficiences de mémoire et un risque élevé de troubles d'apprentissage.

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Une récente étude regardait comment, en matière de drogues, les usages paternels peuvent influer sur les phénotypes des générations futures. Cette recherche de la « Penn » constate que les fils de pères usagers de cocaïne présentent de profondes déficiences de mémoire et un risque élevé de troubles d’apprentissage. Des résultats étayés dans la revue Molecular Psychiatry qui montre que l’usage du père fait plus que laisser une accoutumance à ses fils.

Les chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Pennsylvanie alertent : les pères qui consomment de la cocaïne au moment de concevoir un enfant mettent leurs fils à risque de troubles cognitifs. Et indépendamment des effets bien établis de l’utilisation de la cocaïne chez les mères…

Ces résultats concernent les fils – mais pas les filles – selon cette étude menée… chez la souris. La descendance mâle se montre incapable de se souvenir de l’emplacement des objets dans l’environnement, présente une plasticité synaptique altérée dans l’hippocampe, la zone du cerveau critique pour l’apprentissage et pour la navigation spatiale.

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