Drogues : des hackers pour lutter contre le trafic sur Internet

L’agence européenne des drogues va s’équiper d’un réseau de hackers et de trafiquants repentis pour lutter contre l’essor du marché des drogues sur Internet.

Autres drogues

Le marché de la drogue ressemble à celui des vêtements ou des livres : il se développe à toute allure sur Internet. De plus en plus de consommateurs acquièrent des substances psychoactives sur le Web (notamment sur le « darknet »), où les « Nouveaux Produits de Synthèse » (NPS) se multiplient à une vitesse folle – il s’en découvre un nouveau chaque semaine en Europe.

Ce marché numérique de la drogue alerte les autorités européennes qui estiment que c’est bien là, sur ces places virtuelles, que doit désormais se concentrer la lutte contre le trafic.

Hackers et trafiquants repentis

De fait, de très nombreux NPS sont légaux, puisque leur composition chimique n’a pas encore été intégrée aux listes de produits interdits par les Etats. Ainsi, fabricants et revendeurs ont toujours un coup d’avance sur les autorités, qui doivent allonger progressivement la liste des substances interdites mais dont l’action arrive bien trop tard, alors que d’autres NPS légaux ont déjà vu le jour.

Pour mieux comprendre les méthodes déployées sur Internet et anticiper ce trafic qui diffère en bien des points du deal traditionnel, l’Europe va embaucher des hackers, révèle le journal Le Soir. Le quotidien belge a eu accès à la « nouvelle stratégie pour 2025 » de l’EMCDDA, l’Observatoire Européen des Drogues. Le document dresse les grandes orientations de l’agence européenne pour les années à venir.

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