Deux rugbymen professionnels, le Néo-Zélandais Ali Williams et l’Australien James O’Connor, qui jouent dans le Championnat de France, ont été arrêtés le week-end dernier en flagrant délit d’achat de cocaïne près d’un établissement de nuit à Paris. Cette arrestation a mis en lumière la consommation de stupéfiants chez les sportifs de haut niveau, un sujet tabou et une pratique parfois courante dénoncée par Christian Bagate, médecin chargé jusqu’en décembre 2016 de la lutte contre le dopage à la Fédération française de rugby (FFR).
Selon le praticien, certains sportifs consomment des drogues plusieurs fois par semaine, une pratique qu’il appelle « le dopage du lundi-mardi-mercredi », avec l’objectif de mieux encaisser les fortes charges d’entraînement. « Quand vous avez mal, il peut vous arriver de prendre des produits codéinés contre la douleur. Là, c’est la même chose, c’est un dérivé. Sauf que la puissance est plus grande et que la cocaïne a une propriété stimulante, et non inhibitrice », explique Christian Bagate sur Franceinfo. « En termes de performance, oui, la cocaïne est un dopant », assure le médecin.
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